Elisa Brochard, opératrice de presse digitale chez HECHT
par TAPTEKERS le 17 septembre 2020
Une fois de plus, notre rubrique « Que sont-ils devenus ? » va nous donner l’opportunité de retrouver une stagiaire hors normes. Parmi tous ceux qui nous ont marqués par leur talent, leur capacité d’apprentissage ou d’adaptation à un environnement industriel toujours plus performant, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir Elisa.

Les profils qui passent par le Cepegra sont très variés. Mais au-delà des parcours ou des aptitudes techniques, la personnalité et la motivation restent des éléments primordiaux pour la formation mais aussi pour décrocher un emploi par la suite. Voyons ensemble comment Elisa y est parvenue…
THIERRY : Quel a été ton parcours d’études/formation et/ou professionnel avant le Cepegra ?
ELISA : J’ai eu un parcours relativement normal. J’ai effectué toute ma scolarité à l’École Internationale Belge du Shape. Par la suite, je me suis dirigée vers des études artistiques au Carré des Arts à Mons, où j’ai obtenu un Master en « Gravure, Images imprimées ».
THIERRY : Qu’est ce qui t’a poussée à venir suivre une formation au Cepegra ?
ELISA : Durant mes études, je me suis déjà dirigée vers une discipline d’impression. Ce rapport avec l’encre et le papier m’attirait énormément. Lorsque j’ai reçu un mail m’informant de cette formation « Imprimeur, conducteur de machines offset », c’était une opportunité à ne pas manquer.
Je connaissais déjà un peu ce métier. Mon grand-père paternel a commencé à travailler en tant que typographe, et par la suite, est devenu conducteur offset. Du coup, je baignais déjà un peu dans l’imprimerie. C’est un peu une histoire de famille.
THIERRY : Que retiens-tu de la formation et pourquoi la conseillerais-tu à d’autres ?
ELISA : Cette formation a été une aventure formidable, elle a duré 6 mois, et pourtant c’est passé à une vitesse folle. Au-delà du fait d’avoir appris un métier fantastique, j’y ai surtout découvert une passion.
Cette profession d’imprimeur doit se vivre à 100 %. C’est un métier de passionnés et cette ardeur s’est ressentie dans l’attitude de nos formateurs.
On apprend dans un cadre fabuleux avec un parc machines diversifié et très représentatif de la plupart des imprimeries. De plus, l’esprit d’équipe y règne en permanence car nous sommes intégrés dans un groupe de stagiaires venant d’horizons souvent très différents. Cette mixité d’âge et d’expérience nous enrichit continuellement et l’ambiance de travail insufflée par nos formateurs, basée sur le respect et l’amour du travail bien fait est vraiment frappante.
Régulièrement nous avons des objectifs à atteindre avec des contraintes techniques dans un temps imparti. Cela met une pression qui au début n’est pas facile à gérer, mais qui est représentative de la réalité.
Tout au long de notre apprentissage, nous avons des épreuves à passer : les CECAF (Certificat des Capacités acquises en Formation). Elles permettent aux formateurs de nous évaluer sur les différentes machines. Un travail nous est demandé, il est chronométré et ensuite décortiqué dans les moindres détails.
La gestion du stress reste un élément clé, tant que l’on apprend, cela reste assez facile, mais une fois face à l’épreuve proprement dite, c’est une autre histoire. Gérer l’adrénaline du moment n’est pas simple, d’autant plus que les formateurs prennent un malin plaisir à dérégler les différents organes de la machine pour compliquer l’épreuve et observer comment nous réagissons face à des « problèmes » techniques qui peuvent surgir à tout moment. Cette mise en situation réelle est primordiale car elle est réellement le reflet de notre travail journalier en entreprise.
Cette certification permet à un éventuel employeur de connaître précisément les capacités techniques que nous maîtrisons sur les différents types de machines.
Cette formation ne s’arrête pas à l’impression offset car l’atelier est aussi équipé de presses digitales, d’une table à découpe numérique et d’un petit pôle finition où j’ai pu apprendre le massi-cot et le pliage. Nous avons également eu la chance de pouvoir passer notre brevet cariste, mais également d’avoir des cours théoriques sur la sécurité afin d’obtenir notre VCA.
THIERRY : Qu’as-tu fait après la formation et quelle est ton activité actuellement ?
ELISA : Les formateurs ayant un bon carnet d’adresses et surtout des liens solides, basé sur une confiance réciproque avec beaucoup d’imprimeurs, j’ai eu la chance incroyable d’être engagée directement à la fin de ma formation avant même d’avoir fini mes stages. J’ai d’abord été engagée en PFI, en tant qu’aide opératrice digital, dans une imprimerie grand format située à Braine-l’Alleud, Hecht, dont la réputation n’est plus à faire. Aujourd’hui, je suis en CDI, en tant qu’opératrice de presse digitale, dans cette même imprimerie.
THIERRY : Qu’est ce qui te motive à ton poste actuel ?
ELISA : Lorsque je suis arrivée chez Hecht, je me suis sen-tie directement à ma place. J’ai été suivie et encadrée afin d’évoluer dans un environnement adéquat. L’environnement dans lequel je travaille me correspond énormément.
Les fonctions que je dois remplir en tant qu’opératrice digitale sont vraiment gratifiantes. Les actes que j’exécute se répercutent instantanément sur ma production.
C’est un travail méticuleux, où il faut faire preuve de rigueur, de précision et de savoir-faire. Il faut également beaucoup d’attention afin de déceler le moindre défaut. J’ai directement su, durant ma formation, que ce travail d’imprimeur était fait pour moi.
THIERRY : Comment envisages-tu l’avenir ?
ELISA : Chez Hecht bien évidemment ! J’espère apprendre de nouvelles machines afin de continuer à évoluer. Et, qui sait, peut-être un jour retourner sur les presses offset…

Encore une fois, ce genre de parcours nous conforte dans l’idée que la formation technique en totale immersion reste un atout majeur pour apprendre et accéder à un emploi, un métier passionnant et surtout très gratifiant. C’est notre moteur, notre énergie de tous les instants. Transmettre est très important pour que notre avenir reste entre nos mains !
Si on dresse un bilan, rares sont les échecs, la filière des métiers technologiques et techniques reste une valeur sûre, la passion fait le reste.
Si la formation d’imprimeur – conducteur de presse offset vous intéresse voici en vidéo la présentation de cette formation par Thierry Aptekers formateur au Cepegra :
https://bit.ly/PresentationFormationOffsetCepegra
N’hésitez pas à consultez également le programme complet de cette formation et à vous inscrire à la prochaine séance d’information sur https://bit.ly/INGROLCepegra
Propos recueillis par Thierry Aptekers